Pourquoi et comment j’enseigne
Pour moi, enseigner des ateliers ponctuels et spécifiques est un moyen d’ouvrir des portes à de nouveaux univers. Je veux que mes ateliers soient intenses. Je veux qu’ils agitent l’esprit des joueurs, pour leur donner de nouvelles perspectives et de nouveaux outils pour jouer dans leurs futurs entrainements et spectacles.
Je me concentre sur les thématiques qui m’importent tout en utilisant mon expérience personnelle pour partager autour de mes domaines de prédilection. C’est pourquoi les trois axes principaux de mes ateliers sont : la sincérité, les langues et la musique.
Mes principaux ateliers
Voici quelques-uns des programmes de formation que j’enseigne, basés sur ces thématiques. Mais comme nous sommes tous humains, et que tout le monde est différent, je pense qu’il est indispensable d’adapter les ateliers à chaque groupe. Voyez ceci comme une base et contactez-moi pour des programmes plus spécifiques, adaptés à vos besoins.
► Le chœur de la comédie musicale : la force de chanter ensemble
Lorsqu’on qu’on chante seul en impro, on raconte l’histoire. Quand on chante en groupe, on rajoute de l’intensité et de la profondeur. On pose ainsi les bases d’histoires musicales encore plus solides, en utilisant le pouvoir du groupe.
Dans cet atelier, Sébastien se concentrera sur les trois fondements du chant polyphonique: refrain, chœur et contrechant. Le refrain crée un point de rencontre et ancre la chanson, tant pour les acteurs que pour le public. Les chœurs donnent un excitant sentiment de connexion entre les improvisateurs. Le contrechant permet aux improvisateurs d’atteindre une plus grande diversité mélodique tout en jouant avec le contraste dans les histoires.
Progressivement, nous allons atteindre la complexité des comédies musicales répétées, tout en conservant l’authenticité de l’improvisation.
L’atelier est conçu pour les improvisateurs ayant de l’expérience dans l’improvisation musicale et voulant élargir leurs compétences de chant improvisé. Cependant, l’atelier est ouvert à tous ceux qui pensent pouvoir en bénéficier.
► Mettons l’accent sur l’impro : Des personnage étrangers, avec ou sans clichés
Il peut être difficile, tant sur le plan technique que moral, de jouer un personnage étranger. Comment exploiter notre connaissance d’une culture sans entrer dans le cliché ou devenir politiquement incorrect ?
Les accents et les clichés sont le hall d’entrée des personnages étrangers. Nous allons les explorer, puis les déconstruire.
Dans cet atelier, Sébastien explorera les principales nationalités jouées dans l’improvisation, et ouvrira aux moins connues. Vous vous concentrerez sur vos points forts et pratiquerez les personnages avec lesquels vous avez moins confiance.
Nous allons également jouer à retourner les clichés. Au lieu d’un italien mangeur de pâtes et d’un judoka japonais, pourquoi ne pas avoir un séducteur japonais et un italien trop obéissant ? Tout en respectant les accents, le langage corporel et les références culturelles bien sûr !
► L’impro sans la langue : L’art de raconter une histoire dans une langue qu’on ne connait pas
En jouant à l’étranger ou en recevant des compagnies étrangères, il est possible de rencontrer la barrière de la langue.
Pour beaucoup de joueurs, l’improvisateur crée l’histoire en parlant. Mais que faire si on doit improviser dans une langue qui n’est pas sa langue maternelle ? Ou que faire si on joue avec des personnes qui ne nous comprennent pas ?
Dans cet atelier, Sébastien explorera les avantages inexploités de ne pas maîtriser la langue dans laquelle on improvise. Nous commencerons par explorer les silences et les sons, puis nous passerons à un grommelot parfaitement compréhensible.
Une fois que nous nous comprendrons parfaitement, nous jouerons avec les malentendus qui peuvent se produire lors de l’improvisation en langues étrangères.
► Une histoire d’émotions : Arrêter d’agir, commencer à réagir
Dans cet atelier, Sébastien vous aidera à explorer vos émotions. En réagissant au moment présent, nous verrons comment il est possible d’utiliser les émotions pour raconter l’histoire. Nous pratiquerons des silences et nous chercherons à donner plus de profondeur aux scènes. Nous utiliserons également les émotions pour créer les personnages et établir la relation entre eux.
Improviser en utilisant ses émotions permet de créer des histoires plus réalistes. Notre jeu devient plus subtil, les personnages plus intenses et leur relation plus puissante. Si vous le sentez, le public le sentira aussi.
L’atelier est conçu pour les improvisateurs expérimentés qui souhaitent développer leur jeu, surtout en explorant des formats plus longs. Cependant, l’atelier est ouvert à tous ceux qui pensent pouvoir en bénéficier.
► Donnez-vous toujours à 110% : Concentration et précision tout au long des scènes
Lorsque nous improvisons, des milliers de choses nous passent par la tête. Le risque de sortir de l’histoire est énorme.
Un verre de whisky, une tenue de pirate, un vaisseau spatial… L’imagination du public voit vraiment la scène créée par les acteurs. Rire de la blague d’un partenaire, marcher à travers une table, se demander ce qu’il faut faire ensuite… Tout cela a la même conséquence : pendant une fraction de seconde, on fait sortir le public de son imaginaire. Il voit alors des acteurs plutôt que des personnages. Son imagination doit tout créer, une nouvelle fois.
Dans cet atelier, Sébastien se focalisera sur l’état d’esprit et les outils pour toujours rester concentré. Vous pourrez ainsi emmener votre public plus loin, là où les acteurs disparaissent, pour créer des histoires profondes, pleines de personnages.